jeudi 27 mars 2008

Le film d'animation "Persepolis" interdit au Liban

LE monde arabe se renferme de plus en plus sur lui même .. Le Liban qui a pour réputation d'être ouvert ne déroge pas à la règle ... Ainsi le ministère de l'intérieur Libanais a décidé de censurer le film prouvant encore une fois que notre société arabo-musulmane s'engouffre de plus en plus dans l'obscurantisme et l'intégrisme islamiste ..

Citation:
Le film d'animation "Persepolis" interdit au Liban
LEMONDE.FR avec AFP | 26.03.08 | 19h42 • Mis à jour le 26.03.08 | 19h44


Critiqué par les autorités iraniennes pour sa description de la Révolution islamique, le film d'animation franco-iranien Persépolis n'a pas été autorisé à sortir sur les écrans libanais, provoquant de vives critiques dans le pays.

Une source gouvernementale, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a expliqué à l'AFP que le film avait déplu au chef de la sûreté, un proche du Hezbollah, qui décide de la censure des films. Le ministre de la culture, Tarek Mitri, a déclaré de son côté qu'il n'y avait "aucune raison justifiant la censure du film" et qu'il a demandé au ministère de l'intérieur de faire lever cette interdiction.

Persépolis, prix du jury (ex aequo) au Festival de Cannes 2007 et nommé aux Oscars 2008, est tiré de la bande dessinée éponyme de la Franco-Iranienne Marjane Satrapi. Le film, qu'elle a co-réalisé avec Vincent Paronnaud, montre la répression sous le régime du chah mais aussi le musèlement social, et les arrestations et exécutions qui suivirent la Révolution islamique menée par l'ayatollah Khomeiny. Le film a été condamné par le gouvernement du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, comme "islamophobe" et "anti-iranien", mais une version censurée a toutefois été diffusée à quelques reprises dans le pays.

mercredi 26 mars 2008

Nous et L'Histoire


En regardant un documentaire sur la grande pyramide il y a deux jours, et en voyant l'archéologue égyptien Zahi Hawas s'agiter dans tout les sens en parlant des récentes découvertes sur cette pyramide et aux alentours, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander ce que ce type serait si les occidentaux ne s'intéressaient pas à l'Egyptologie, s'ils ne finançaient pas de fouilles et s'ils ne produisaient pas de documentaires sur le sujet.

Après tout, cela fait des siècles que les égyptiens sont assis sur ces trésors, ils n'y ont vu que ce qui était brillant, en le pillant. Il a fallu que ce soit des savants occidentaux de passage en Egypte qui s'intéressent à son Histoire et prennent le temps de faire des fouilles, des études, essayer de comprendre sa langue (Champollion), alors que les indigènes (mélli el bled comme on dit) s'en foutent royalement.

Et puis cela m'a renvoyé à notre propre comportement en Tunisie, pas meilleur, à la différence qu'en occident Carthage fascine moins que l'Egypte (clin d'oeil à Hannibal). Ce qui fait que notre Histoire tombe progressivement dans l'oubli et la destruction.

J'ai envie de demander précisément : qu'est-ce qui fait que nous, les premiers intéressés, on s'en fout, qu'est-ce que fait que des peuples éloignés et peu concernées s'y intéressent??

Par Ghoul

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lundi 24 mars 2008

Bravo Overdrive !!

Bravo à notre ami Overdrive qui a gagné une médaille au semi marathon organisé à la Marsa le 23 mars 2008 !cheers

Son témoignage :

Une bonne course, je connaissais pratiquement toutes les parties. Le départ à été donné à 9h35. Il y'avait de l'animation dès la veille et le jour de la course.
Je suis arrivé à 11h50 ce qui me fait 2h15 pour les 21km. J'ai bien négocié les premiers 15km avec un début de relâchement au niveau du relais. Une défaillance côté matériel, l'espadrille du pied gauche m'a irrité le pied ce qui m'a valu de la souffrance dans les derniers kilomètres et une ampoule à l'arrivée. A part les derniers 3 kilomètres ou le rythme a chuté j'étais assez véloce par rapport à mon rythme habituel.

J'ai fini le parcours à la course ce qui n'était pas le cas pour mes anciennes participations à des semi. J'ai réalisé un bon chrono tout comptes fait. C'est encourageant pour les prochaines courses. Il y'a de la marge de progression. Je compte essayer les écouteurs la prochaine fois, un peu de musique m'aurait peut être aidé à la fin.
J'ai eu ma médaille Very Happy



CINEMA ABSTRAIT A EL HAMRA

Par essence, le cinéma (tout comme la photographie) est l’impression mécanique d’une réalité matérielle immédiate.

Pourtant, très tôt, parallèlement à l’abstraction plastique, des cinéastes, allemands principalement, souvent peintres de formation, ont cherché à suivre le même chemin : la recherche de l’épure plastique parfaite à travers la lumière, brisant ainsi une valeur ontologique du cinéma. Fortement liées aussi à la musique, ces expériences d’avant-garde n’eurent par la suite que des échos disparates et extrêmes (chez Guy Debord pour sa première réalisation ou bien dans une des œuvres les plus radicales de l’artiste Nam June Paik). Une autre technique issue des pratiques picturales est celle de Stan Brakhage et de ses « films peints ». Une œuvre singulière et importante que celle de ce cinéaste
expérimental au 300 films.

D’un autre côté, à partir de l’ « Avventura », Michelangelo Antonioni abandonne le néoréalisme (l’avait-il jamais adopté d’ailleurs ?) pour inaugurer une ère qu’on pourrait qualifier de façon restrictive, celle de la « disparition ». Ere pendant laquelle le dépouillement tant scénaristique que visuel prend plusieurs formes mais n’en reste pas moins le fil conducteur.

Des cinéastes comme l'iranien Abbas Kiarostami ou l'américain Gus Van Sant, forcément inspirés par Antonioni, ont parfois continué, à leur manière, cette quête de la pureté par l’abstraction.





Projections débats hebdomadaires




Mardi 1er avril 08, à 18h30

FILMS EXPERIMENTAUX ET VIDEOS D’ART

Des années vingt à nos jours : DUCHAMPS, LEGER, PAIK, BRAKHAGE… 2h


Mardi 8 avril 08, à 18h30

THE GREAT ECSTASY OF ROBERT CARMICHAEL de Thomas CLAY

1h36. Grande-Bretagne. 2006.



Mardi 15 avril 08, à 18h30

L’AVVENTURA de Michelangelo ANTONIONI

2h19. Italie. 1960.


Mardi 22 avril 08, à 18h30

GERRY de Gus VAN SANT

1h43. Etats-Unis. 2003.



Mardi 29 avril 08, à 18h30

FIVE de Abbas KIAROSTAMI

1h14. Iran. 2003.

vendredi 21 mars 2008

Superbe gallerie de monnaies carthaginoises

Dans ce lien vous pouvez trouver une superbe galerie de monnaies carthaginoises :

vous pouvez admirer les pièces agrandies si vous cliquez sur les petite images

moi je suis carrément tombé amoureux celle ci :



c'est une vraie oeuvre d'art! d'autant plus qu'elle a été tappée dans l'or

le sens du détail qu'il y a dedans comparée à d 'autres pièces de son epoque

est impréssionnant, on voit meme les veines du cheval sur le flanc, sans

parler de la beauté et de la carrure de la bete en soit: la finesse des

pattes, le mouvement de la tête, la musculature mise en exergue

tt ça sur une pièce de 2,2 cm de diamètre!

je crois que la monnaie est l un des signe les plus representatifs

d'une nation , l une des vitrines, et en dit bcp sur le degres du rogrès

et de civilisation.

Article proposé par Hannibal Barca

Pour suivre la discussion clic (ici)

Nos ancêtres ont-ils découvert l'Amérique avant Christophe colomb ?

Une pièce de monnaie carthaginoise qui date de l'an 341 av J.C montre une carte du monde où le continent américain serait représenté.









Jetez un coup d'oeil sur le lien il y a plus de détails

http://phoenicia.org/america.html


Article proposé par Hannibal Barca

Pour suivre la discussion clic (ici)

lundi 17 mars 2008

Le suicide


La bloggueuse Sandrine de "Quand l'appétit va tout va" s'est suicidé il y a quelques jours laissant derrière elle une gamine de 7 ans. Elle était dépressive à un stade très avancé et elle a décidé d'en finir avec cette souffrance en se jetant sous un métro.
Cet évènement tragique a suscité une vive polémique : à t-on le droit ou non de juger cet acte ? Et vous ? vous en pensez quoi ?

jeudi 13 mars 2008

God Will Save us

Les allemands avec leur culture et leurs philosophes ne sont pas parvenus à contenir ou éviter le fascisme, peut être parce que le monde à l'époque poussait vers ce sens (le traité de versaille et l'humiliation de l'Allemagne).

Quand l'envie de revanche est grande, quand on n'arrive pas à s'affirmer positivement dans le monde, on se crée une légende:
-Le monde entier complote contre nous.
-Les USA n'ont cure de la Chine et de la Russie mais craignent le réveil des légions d'allah.

C'est de la paranoïa tout ce que vous voudrez mais c'est attrayant. C'est le rêve auquel s'accrochent les gens à défaut d'autre chose (panarabisme etc). C'est non seulement exister aujourd'hui mais être le centre autour du quel tout tourne.

Une bonne guerre résoudrait le problème (retour à la réalité), seulement les guerres comme au temps de la seconde guerre mondiale ne sont plus possibles et le fossé entre les forces impliqués est abyssale. C'est ce qui permet à hezbollah de crier victoire alors que le Liban a subit des dégâts énormes. Tant qu'il y'a la marge pour rêver à autre chose que la réalité ils continuent. Ils n'ont pas besoin de la réalité pour penser, simple. Les faits ils s'en moquent.

L'espoir est qu'un autre rêve ou d'autres aspirations naissent mais la mondialisation capitaliste ne fait rêver personne, comme les pubs qu'on fini tôt ou tard par zapper (par dépit). L'initiative dans ce monde est kidnappée par les gros sous. Il ne y'à plus de kennedy pour nous emmener vers la Lune mais des pauvres demeurés à la solde des multinationales.
D'où est ce que viendra le prochain rêve capable de fédérer l'humanité ou faut il encore des guerres pour assainir l'air?

Vous direz où est le rapport avec le voile?

J'explique l'expansion du voile par la vague islamiste (fasciste) qui a le vent en poupe et j'explique l'écho que cette vague a chez la population par la situation de dénuement en visions fédératrices de lendemains qui chantent. Le seul recours est la religion et dieu dont la force dépasse tout.
Je ne crois pas que les gens sont devenus plus bêtes ni que les barbus sont devenus plus convaincants ou leurs arguments plus percutants. C'est juste qu'ils surfent sur la vague de "désespoir" et offrent une perspective de revanche et d'affirmation de soi. On n'est pas un peuple comme un autre qui souffre de maux chroniques mais le centre autour duquel tout tourne, les complots se tissent etc.

Par Overdrive

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lundi 10 mars 2008

La CNAM où comment dégrader une situation déjà mal en point


Par le manque de transparence et de communication, la Tunisie est en train de vivre ces jours une réforme qui devrait changer le quotidien du citoyen malheureusement sans que celui-ci n'en soit suffisamment informé. De plus, les professionnels concernés sont loin d'être satisfaits de cette réforme. De quoi s'agit???

Réponse en 4 lettres : la CNAM, Caisse Nationale d'Assurance Maladie. Il s'agit plus simplement d'une couverture maladie universelle et obligatoire.

A priori, c'est une bonne chose, ce serait un progrès social indéniable si le tunisien pouvait être soigné et pris en charge que ce soit dans le public ou le privé, pour que la santé ne soit pas un luxe quand on sait le coût de certains traitements et de certaines interventions chirurgicales, et les délais d'attente dans les hôpitaux publics. Sans parler des petits bobos quotidiens dont le coût cumulé représente un budget non négligeable.

Ceci dit, quand j'en ai entendu parler la première fois, je me suis demandé pourquoi est-ce que ce n'est pas la CNSS qui remplit ce rôle, après tout on est tous, salariés ou travailleurs libres, supposés verser une partie de nos revenus pour financer les retraites et la couverture santé. Pourquoi payer plus pour quelques chose qu'on était supposé déjà en train de payer?

J'ai pas eu de réponse à mes interrogations, mais soit, parlons de la CNAM!

J'en aurai pas une idée plus approfondi que vous si un jour un ami médecin n'a pas pris le temps de m'expliquer le pourquoi du comment de cette réforme. Il se trouve que c'est un vieux dossier qui a trainé au fond des tiroirs pendant des années. Et ce n'est pas vraiment par une volonté de modernisation et de progrès social que l'Etat tunisien est en train d'imposer (je vous dirais pourquoi plus tard) cette réforme. Il se trouve qu'il s'agit d'une réforme demandée par l'Union Européenne auprès de la Tunisie dans le cadre de la coopération commune. L'Europe n'a pas que demandé, elle a avancé de l'argent, des sommes importantes vous imaginez bien, à l'Etat tunisien pour que cette réforme se fasse. Et, par le grand des hasards, à chaque échéance de mise au point sur l'avancement de cette réforme, l'Europe constate qu'il n'y a pas grand chose de fait... et comme on approche à grand pas de l'échéance finale au delà de laquelle le fric donné devrait être rembourser si rien n'est fait, l'Etat tunisien presse les intervenants d'avancer.

Alors avançons! Pourquoi les professionnels ne veulent pas (ou ne voulaient pas, puisque la réforme est déjà entérinée)? La réponse encore en 4 lettres : FRIC. Mais l'argent on l'a, me diriez-vous, l'Europe n'a-t-elle financé la réforme. Oui, mais... là on sait plus où il est. En arabe et gentiment, on dira "d5al fil masrouf"... il s'est mélangé avec les autres dépenses et on sait plus où il est allé. Pas grave, faisons la réforme quand même... mais avec quel fric???

Solution prévisible, tout le monde met la main à la poche : l'employé et son patron pour lesquelles on a déjà institué une cotisation supplémentaire, et les professionnels de la santé qui devront se serrer la ceinture et se contenter de ce que la CNAM veut bien leur donner.

Tollé général, bien sûr! Car cela revient à transformer toutes les filières de santé en salariés de la CNAM. Elle peut décider de qui peut soigner qui, quels médicaments sont remboursables et lesquels ne le sont pas et combien telle intervention sera remboursée... ou pas. Bref, cela revient à concentrer tout le pouvoir de répartition du gâteau des dépenses de santé chez la CNAM. On parles de beaucoup d'argent et d'une activité qui a fait des fortunes colossales pour ceux qui s'y sont lancés.

Vous me direz, où est le problème?? Si les médecins et les cliniques privées veulent s'enrichir sur le dos des patients et que la CNAM est là pour limiter les abus, ce n'est pas vraiment une mauvaise nouvelle. Eh bien non, en Tunisie une bonne nouvelle cache souvent plusieurs mauvaises nouvelles.

Dans notre cas, il y a au moins deux effets indésirables. D'une part, vu que pour la CNAM, comme pour le reste de notre administration, rien ne garantit la transparence. On se retrouvera bientôt, si ce n'est déjà le cas, avec par exemple, des médicaments qui ne sont pas remboursés, non pas parce qu'ils ne sont pas efficaces ou trop chers, mais parce que le fabricant n'a pas arrosé là où il faut.

Et deuxième effet indésirable, encore plus grave, c'est que le plafonnement des soins résulte d'ores et déjà en véritables actes de négligence. J'ai personnellement assisté au cas d'une personne, qui après avoir subi une intervention chirurgicale dans le privé, des complications on provoqué des traitements coûteux qui ont fait exploser son plafond de couverture. Ses médecins traitants à la clinique, constatant que le monsieur commençait à leur coûter plus qu'il ne va rapporter ont tout simplement arrêter de le soigner, en attendant qu'il y passes pour recevoir leur chèque. Heureusement qu'il s'est trouvé quelqu'un ayant suffisamment de conscience humaine (on parles plus de conscience professionnelle) pour alerter la famille qu'il faut aller voir ailleurs et mettre la main à la poche pour espérer sauver le patient. Et de l'aveu de cette personne, des cas similaires commencent à se multiplier.

Bref, aujourd'hui les médecins libéraux ainsi que les pharmaciens sont en train de lancer une grève pour dénoncer les dérives qui sont déjà en train de s'installer. En attendant, je ne vous souhaite pas de tomber malade, ni vous ni quelqu'un de votre famille.

ps: J'ai évité le jargon administratif que vous trouverez dans les articles à ce sujet pour que ça reste compréhensible pour le grand nombre. Alors je m'excuse d'avance si le sujet est écorché ou si certaines informations ne sont pas à 100% précises.

plus d'information sur le sujet sur le site du Syndicat des Médecins Spécialistes Libéraux: http://www.stml-tunisie.org/

Article rédigé par Ghoul

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dimanche 9 mars 2008

La bonne côte des vins tunisiens

La Tunisie puise dans ses terres et son Histoire des ressources pour améliorer sa croissance. Les vins tunisiens, comme ceux d'autres pays arabes, réussissent de mieux en mieux à l'exportation. Et la qualité est là aussi. Bravo aux vignerons de Carthage bal3a

Les pays arabes produisent davantage de vin

Bernard du Ménudier
07/03/2008 | Mise à jour : 16:19 | Commentaires 16 .
L'agriculture vinicole est en progression au Moyen-Orient et au Maghreb.
Les musulmans ont avec le vin une histoire conflictuelle depuis des lustres, marquée par l'interdit religieux. Pourtant, les pays arabes en produise de plus en plus. C'est ce que constate notamment tunisieaffaire.com, un site pour les biznessmen du Maghreb, qui explique qu'après un long intermède « causé par les nationalisations de vignobles, les guerres et les pressions islamistes, l'industrie vinicole est en pleine expansion au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Égypte, au Liban, en Jordanie et bientôt, en Syrie ». Et la qualité s'améliore constamment. Toujours selon ce site, « L'engouement pour le vin déplaît toutefois aux islamistes. Au Maroc, ces députés ont proposé de taxer lourdement les boissons alcoolisées. En Égypte, les Frères musulmans essaient chaque année d'interdire le pinard (sic). Mais en vain. » Pour Denis Dubourdieu, « trois facteurs favorisent la consommation du vin : l'argent, la démocratie et la paix. » L'œnologue français témoignait il y a peu à l'AFP que, « même si les pays arabes ne les réunissent pas tous, les conditions deviennent timidement favorables dans cette région. »

146 millions de bouteilles par an

La production de vin de ces pays arabes représente 1,3 million d'hectolitres par an, soit 146 millions de bouteilles. Le chiffre d'affaires avoisine les 220 millions d'euros et a créé 50 000 emplois. La Tunisie affiche une production de 600 000 hectos suivant les années. Ce pays bénéficie d'un climat particulièrement clément et un formidable ensoleillement estival. Un facteur qui, avec son sol calcaire-limoneux permet de cultiver la vigne dans des conditions idéales. Cette culture date ici de l'époque romaine, comme en attestent un certain nombre de vestiges aujourd'hui au Musée du Bardo. Carthage qui était le grenier de Rome fut aussi son cellier ! Les Carthaginois ont fait prospérer ce patrimoine et ont aussi étudié la viticulture et l'œnologie comme en témoigne un Traité d'agronomie écrit par Magon, maître de l'agronomie tunisienne au VIIIe siècle avant J.-C.

Les vignerons s'activent à Carthage
Aujourd'hui, Carthage réalise un programme de développement et de mise à niveau de ses structures et a obtenu la certification ISO 9001 :2000. La réussite de ces vins produits par les vignerons de Carthage est le résultat de cette politique qualitative. Les contrôles rigoureux vont de la sélection des raisins à la vinification dans des chais traditionnels quoique parfaitement équipés. « Après une restructuration du vignoble et une mise à niveau des équipements techniques », explique Belgacem D'Khili, œnologue formé à l'ENSA de Montpellier et directeur général des Vignerons de Carthage. « Nous sommes parfaitement adaptés aux marchés internationaux des vins de qualité, alliant modernité et typicité méditerranéenne. »

Notre sélection
Le Muscat sec de Kélibia 2006. Un AOC 1er Cru issu du sol sablono-calcaire de la presqu'île du Cap-Bon. Avec sa robe brillante et dorée, ce vin blanc de cépage muscat d'Alexandrie a un nez élégant avec de belles notes florales d'acacia et d'agrume confit. En bouche, la puissance de son faible rendement se révèle (30 hectos/ha), à la fois de poire et de fruits exotiques. Parfait sur des fromages de caractère. Prix caviste, environ 7 euros. Tél. : 01 43 82 11 20.

Le Magon Majus 2001. Cet AOC Mornag est situé au nord-est de la Tunisie. Ce vignoble qui produit 40 hectos/ha, remonte au IIIe siècle avant J. C. Il est froid et humide l'hiver, chaud l'été. An nez, cerise, pruneau et pain grillé. Avec sa robe rubis profond, ce vin ne peut qu'avoir une bouche pleine de fruits noirs et de cuir, ainsi qu'avec des tanins soyeux. À boire sur une viande rouge grillée. Prix caviste : environ 10 euros. Tél. : 01 43 82 11 20.

Par Phidias

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samedi 8 mars 2008

Vers la levée des dernières discriminations à l'égard des femmes


La Tunisie va adhérer au protocole additionnel de la Convention de l'Onu ==

TUNIS - La Tunisie a lancé le processus d'adhésion au protocole additionnel à la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, a-t-on appris samedi de source officielle à Tunis.

Cette adhésion a été l'objet d'un projet de loi du gouvernement présenté à un conseil dirigé par le président Zine El Abidine Ben Ali et coïncidant avec la célébration du 8 mars, journée mondiale des femmes.

"Le conseil a examiné un projet de loi portant ratification de l'adhésion de la Tunisie au protocole facultatif à la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes", a indiqué l'agence Tape.

"Cette adhésion démontre l'orientation claire de la Tunisie et ses efforts continus en vue de promouvoir davantage le statut de la femme, et de consolider et sauvegarder ses droits", a-t-on ajouté de même source.

La Tunisie est dotée depuis 1956 d'un Code du Statut Personnel (CSP), un arsenal juridique sans égal dans le monde arabo-musulman, qui abolissait déjà la polygamie et la répudiation. Ce code, aux objectifs proches de ceux fixés par la Convention, a été amendé plusieurs fois pour consolider les droits des femmes, notamment en matière de tutelle, de relation dans le couple et de garanties post-divorce.

La persistence de certaines formes de discrimination et l'égalité sans restriction des sexes, y compris en droit de succession, a été le cheval de bataille des milieux féministes et laïques ces deux dernières décennies.

La Tunisie a ratifié la Convention dès 1985, mais à l'instar des pays musulmans, elle avait émis des réserves sur des articles jugés en contradiction avec l'islam, religion d'Etat.

Le Protocole facultatif auquel ce pays va adhérer permet à des individus ou à des groupes de présenter une plainte sur des violations présumées de la Convention et autorise l'Onu à effectuer une enquête sur de telles violations.

L'Association tunisienne des Femmes démocrates (ATFD) s'est associée à la Fédération internationale des droits de l'Homme pour demander à la Tunisie de lever les réserves à la Convention et de ratifier le Protocole additionnel.

Sa présidence, Khajija Cherif, a qualifié la démarche gouvernementale de "positive, mais encore insuffisante". "Nous continuerons de militer pour la levée des réserves qui vident de leur sens la Convention", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Parallèlement, l'Union nationale de la femme tunisienne fêtait le 8 mars sous le signe de la politique, sa présidente Azine Htira appelant le président Zine El Abidine Ben Ali à postuler à un nouveau mandat quinquennal en 2009.
Source

D'après l'article, la Tunisie va se mettre de fait dans la situation où les femmes peuvent demander légalement l'équité face à l'héritage et le droit d'épouser un étranger sans restrictions légales.

Qu'en pensez-vous?? Pourquoi est-ce que le gouvernement ne réforme pas la loi directement??

Par Ghoul

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vendredi 7 mars 2008

Des députés tunisiens se mobilisent contre la peine de mort

25 députés présentent un projet de loi pour l'abolition de la peine de mort
TUNISIE - 6 mars 2008 - XINHUA

Dans une initiative considérée comme la première du genre dans l'histoire de la Tunisie, 25 députés tunisiens ont présenté un projet de loi visant à abolir de la peine de mort en Tunisie.

Ces parlementaires, appartenant aux différents partis représentés à la Chambre des députés (Parlement) tunisien, ont signé ce projet de loi rédigé par les députés Mustafa Yahyaoui et Abdul Malik Obaidi du L'Union démocratique unioniste (UDU), a-t-on appris jeudi de sources parlementaires.

Selon ces sources, ce projet de loi, est remis mercredi à l'office de la saisie du parlement tunisien, "pour que le président du Parlement puisse l'examiner avant de le soumettre à une réunion parlementaire pour son ratification".

Il s'agit d'une initiative unique et un fait très rare en Tunisie, "puisque les propositions de loi émanent généralement du président de la République et du gouvernement en Tunisie depuis son indépendance en 1956", selon les mêmes sources.

Il y a quelque mois, le ministre tunisien de la Justice Béchir tekkari a indiqué que "les Tunisiens ne seraient pas prêts àl' abolition de la peine de mort".

Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali avait déclaré qu'il "ne signera jamais l'acte d'éxécution d'une peine capitale".

Source (jeune afrique)

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Farhat BOUALLEGUI est un virtuose du violon ?


Jeudi 6 mars à EL TEATRO

Farhat BOUALLEGUI est un virtuose du violon. Voilà ce qu'on m'en avait dit.

J'y suis allée un peu à reculons, parce qu'a priori, je n'aime pas bcp la musique instrumentale...

Donc l'orchestre se compose d'un piano, une guitare, une contrebasse, Farhat et son violon et des percussions.

Alors quoi ?

Alors...
Le concert se compose essentiellement de reprises de grands standards
(tant orientaux qu'occidentaux) : du abdelwehab, des trucs comme le Barbier de Séville, ou Les Yeux noirs, du malouf...

Rien de franchement nouveau donc. Ces reprises étaient correctement
interprétées, et les gens ont manifestement eu l'air d'apprécier. Mais je les ai personnellement trouvées assez plates. Et j'ai en tout cas trouvé qu'il n'y avait rien apporté, qu'il n'y avait insufflé aucune touche personnelle.

D'autre part, je pense qu'il n'a pas su s'entourer. Il a fait appel à deux jeunes chanteuses. Et, à la base, c'est une bonne idée. Mais, peut-être étaient-elles malades ou indisposées, peut-être était-ce un pb de sono (?), en tout cas, on ne peut pas dire que c'était une réussite. Il y avait notamment Cyrine Ben Moussa, qu'on avait déjà eu l'occasion de voir à maintes reprises à El Teatro avec Baaziz, et qui m'avait laissé un bon souvenir (interprétant des classiques algériens) et qui a fait un beau massacre de "El bereh ken 3omri 20".

Au final : c'est un concert de "variété" correct. Qui permet de réécouter des classiques qu'on n'a plus l'occasion de bcp entendre.

Mention spéciale à Lotfi SOUA, le percussionniste, qui a quand même fait une putain de belle intro au concert avec une sorte de zir en poterie. Un son vraiment spécial. Et que j'espère revoir dans d'autres circonstances...

Par tchen

suite ici

mercredi 5 mars 2008

Projection de Persepolis à l'espace El Hamra


A l'occasion de la Journée Internationale de la Femme, l'Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement et CINEFILS EL HAMRA s'associent pour vous proposer la projection exceptionnelle de PERSEPOLIS, film d'animation réalisé par Marjane SATRAPI et Vincent PARONNAUD (d'après la bande dessinée autobiographique et éponyme de Marjane SATRAPI), avec les voix de Chiara MASTROIANI, Catherine DENEUVE...


Ce long-métrage français de 2007, d'une durée d'1h35, a reçut de multiples récompenses dont :


  • Prix spécial du jury du Festival de Cannes 2007
  • Sélection officielle pour la Palme d'or
  • Prix spécial du jury au Cinemanila International Film Festival
  • Prix des auditeurs de l'émission radiophonique Masque et la
    Plume

  • Meilleur premier film lors de la cérémonie des Césars 2008
  • César de la Meilleure adaptation lors de la cérémonie des
    Césars 2008

  • Nommé aux Oscars du cinéma 2008 dans la catégorie meilleur film
    d'animation


La projection aura lieu à l'espace El Hamra, le samedi 08 mars, à 18h, et sera suivie d'un débat.



L'entrée est libre.




El Hamra – 28, rue El Jazira – 1000 Tunis

Tel & Fax : +216 71 320734
Blog de Cinéfils : http://cinefils.over-blog.com/

mardi 4 mars 2008

Les news de Moncef Dhouib


Le réalisateur Moncef Dhouib a entamé déja les repetitions de sa nouvelle pièce théatrale "MOUATEN SALAH" et comme toujours c'est un One Man Show mais cette fois c'est Soufiane Echaari qui tiendra la place de Lamine Nehdi ..à noté que les repetitions finales se tiendront au centre culturel Hammamet...d'autres part le réalisateur vient de terminer le casting de son nouveau film sur "les Djins" avec rôle principal encore une fois Soufiane echaari nous trouvons aussi une pléade de comediens confirmés notamment Fatma ben Saïdane, Wajiha jendoubi, taoufik Bahri, Abdelkader dkhil, Hmida Laabidi, taoufik el Gharbi et d'autres...du pain sur la planche pour Moncef Dhouib.

Par Artistou

Suite de la discussion ici

lundi 3 mars 2008

Historique des rivalites footballistiques en Tunisie



A Tunis historiquement et contrairement à ce que l'on peut penser aujourdhui, c’est l’Esperance qui etait (est ?) "l’équipe du peuple", alors que le Club Africain était l’équipe de la bourgeoisie tunisoise.

Politiquement, l’Esperance était liée au Neo-Destour, et le CA à l’archeo-Destour. Le rivalité était aussi une rivalité Tunis-ArcheoDestour/Sahel-NeoDestour et plus généralement Bourgeoisie tunisoise/peuple de la Tunisie profonde..

Paradoxalement l’Etoile, équipe fanion du Sahel était elle aussi plus proche des cercles de l’Archeo-Destour (grande présence de nationalistes conservateurs dans les villes du Sahel telles Sousse, Moknine ou Ksar Helal..) L’élite Neo-Destourienne (pourtant fortement sahelienne) était perçue à un certain moment comme trop impregnée de valeurs.. "tunisoises" ! D’où l’ "alliance" historique CA-ESS et la rivalité EST-ESS, qui symbolisera plus tard une rivalité Tunis/Sahel.

Aujourd’hui on en arrive à une rivalité encore plus affirmée dans le régionalisme où l’EST et le CA (implantés un peu partout en Tunisie) sont certes toujours rivaux, mais "unis" face à l’ESS non tunisoise (attitude caractéristique entre autre de certains clubistes alors que le CA est l’allié historique de l’ESS... et de certains étoilistes par réaction).

Plus généralement c’est EST et CA équipes fédératrices sur tout le pays contre ESS et CSS, équipes representant de grandes régions supposées (à tort ou à raison) favorisées.

Finalement et concernant la rivalité CSS/ESS, je ne crois pas qu’elle soit dûe à un ressentiment des sfaxiens vis à vis d’un Sahel supposé plus favorisé ou l'inverse. Je pense que les deux régions sont relativement prospères, et que c’est plutôt une ancienne rivalité qu’on retrouve depuis des générations entre sfaxiens et saheliens.

Par Sof

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dimanche 2 mars 2008

Ce dimanche soir à EL TEATRO

Deux spectacles ce soir.

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GHANNA d'Imen SMAOUI, pour commencer.
Que dire. Sur le moment, je suis sortie avec un sentiment plutôt neutre.
Ce n'est pas un spectacle qui m'a touchée. Mais je ne me suis à aucun moment ennuyée.
ça dure une petite demi-heure. Imen Smaoui est seule sur scène. Elle entre, de dos et en silence.
Le silence crée une sorte de tension... et permet de focaliser toute l'attention du spectateur sur la danseuse, de percevoir un tas de détails : mouvements des pieds, les tensions qui peuvent traverser le corps...
Mais le silence crée aussi une distance. Du moins le silence qui aurait pu mettre le spectateur en contact direct, quasi-tactile avec l'artiste donnait ici l'impression de ... regarder une expérience sur une souris dans un labo.

Je sais que beaucoup de personnes n'ont pas aimé. Parce qu'il n'y avait pas d'histoire ou pas de musique ou parce qu'ils n'ont pas "compris ce qu'elle veut dire".
ALors qu'il n'y a pas forcément besoin de comprendre ou qu'il y ait une histoire pour apprécier (ou non !) un spectacle ou une oeuvre.
C'est vrai qd même qu'on a l'impression qu'elle présente un travail très personnel. Trop personnel peut-être.
Je n'ai pas été émue, mais j'ai apprécié le travail fourni. Puis comme en plus il y a une part d'improvisations, je retournerais certainement voir GHANNA le 4 mars ...

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SLAM ALIKOM de Hatem KAROUI, accompagné par Néjib et Mehdi REKIK

On était invité à assister au premier Slam tunisien, en langue française.
Je ne connais pas bcp le slam, mais en gros, ce sont des poèmes déclamés. Il m'est arrivé de voir des performances ... et c'était plutôt pas mal. Les textes sont généralement travaillés, et globalement, je trouve ça moins agressif que le rap.

Un extrait accompagnait la présentation : « ..Moi, te faire du mal ? si ce jour arrive, si ce jour arrive, moi je couperai le mâle qui est en moi. .pour que je puisse ressembler un tant soit peu à la femme que tu es et que je puisse sentir le mal provoqué par le mâle que j’étais »

et ça donnait plutôt envie d'y aller... d'autant que je connais Mehdi et Hatem, et que, comme je les aime plutôt bien ...

Pour commencer, c'était très émouvant, parce c'était la première, que ce ne sont pas des professionnels ... Emouvant parce que c'est le moment du grand saut... et qu'ils ont eu les couilles de le faire.

J'ai apprécié la variété des thèmes abordés et leur pertinence.
On est en plein contexte tuniso-tunisien : Fils de Tunis, Jalousistan, Now-elle. Et l'humour de certaines chansons; l'impertinence aussi.
J'ai aimé les percussions de Néjib, et j'ai découvert que Mehdi avait vraiment une voix très douce, un vrai bonheur aux oreilles.

Mais... pour moi, le slam, c'est quelque chose de plus rythmé... du moins, j'ai trouvé dommage que le débit ne soit pas plus précis, plus "musical" (je ne parle pas de chanter, hein). Certains des textes pourraient certainement être enrichis, approfondis.
Dommage aussi qu'on ait parfois le sentiment que la forme (la rime) prenne le pas sur le fond (le texte proprement dit), et sur le phrasé.
Pareil, entre deux "chansons"/"moments", les transitions sont à mon goût trop ... présentes, pas assez discrètes.
Ces critiques concernent plutôt des fignolages à faire. Normal pour un premier spectacle, normal pour une première.

Pour plus d'infos rendez vous ici

samedi 1 mars 2008

Contre-rencontres à EL TEATRO - du 1er au 7 mars

MARS: « Contre rencontre» :
3ème édition

Ou les rencontres
heureuses d’ELTEATRO au gré de leurs voyages ici et ailleurs, libres de
toute contrainte, à proposer à son Public pour un tour d’horizons
divers, à se délecter de propositions originales et signant ainsi
l’appartenance mondiale de la Grande Famille Artistique libre!

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Danse

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1er Mars

- « Ghanna » de Imen SMAOUI
heure : 19h30
Durée 38 minutes

4 mars

- « Manal wù Sawssan»
Horaire : Spectacle en boucle de 16H30 à 19H30
Malak SEBAI & Sondes BEN HASSAN. Avec la collaboration artistique de Patricia TURKI
Durée : 18mn

- « Ghanna »
heure : 20h
Chorégraphié et dansé de Imen SMAOUI (Tunisie)
Durée 38mn


- « B.ticino » chorégraphie et danse de Malek SEBAI
heure : 20h40


8 mars :« Soirée : Danser la vie à Istambul »

- « DOLAP »
Chorégraphie de Mostafa KAPLAN (Turquie)
Heure : 19h00

- « Fiction as reality »
Emre Koyuncuoglu (Turquie)
Heure : 20h30



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Théâtre
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- Jeudi 13 mars : « Ape » de Gary STEVENS (UK)
heure : 19h30

- 14 & 15 Mars 2008 : " Le fou" de Taoufik Jebali
Heure: 19h30

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Musique
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- 1er Mars et 7 mars : «Slam 3likoum » : 1er concert de Slam tunisien- en français
heure : 20h00
Ecrit et slamé par : Hatem KAROUI

- 6 Mars: «vols au dessus d’un violon» de Farhat BOUALLAGUI (Tunisie/France)
heure : 19h30

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Exposition
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- Du 4 au 15 mars: Arts Plastiques
« Sey y cité » : Exposition collective.

Vernissage le 4 à 18h00.

WESTERN:Cycle mars de CINEFILS EL Hamra

WESTERN : Multiplicité d’un genre
(Cycle mars de CINEFILS EL Hamra – Présentation & Programmation)




Western : nous savons tous ce que signifie ce terme. Mais connaissons-nous vraiment ce genre cinématographique
? Son évolution, ses mutations, sa multiplicité ? Mis à part quelques
films de Sergio Leone que nous voyons tous les ans à la télévision, que
savons-nous, qu’avons-nous vus de la somme immense de westerns produits ?



Bien que né et profondément façonné par la géographie de l’Ouest américain, le Western deviendra très vite la mythologie moderne d’une super puissance naissante.

Mythologie car elle sublime d’une part la geste collective de la
conquête de l’Ouest en en faisant un modèle constitutif de la nation.
Mythologie car au sein même de cette sublimation, le dénie du génocide
du peuple indien en tant qu’habitant naturel et légitime de ces terres
y est aussi constitutif d’un refoulé national.

Il est intéressant de noter à ce propos, que la fin du Western en tant que genre coïncide avec l’affirmation progressive dans les films des torts commis envers les indiens
ainsi que celles envers le Mexique, comme un écho au sein du Western
des luttes politiques et la contestation de la guerre du Vietnam
pendant les années 60 – 70.



Ainsi voir des westerns aujourd’hui est d’une certaine manière comprendre ce qu’est l’Amérique,
ou plutôt comprendre rétrospectivement l’évolution de l’idée qu’elle
s’est faite d’elle-même à travers le 20ème siècle et celle du regard
qu’elle a jeté sur sa propre histoire à travers le médium cinéma.

Dans cette perspective, nous avons voulut notre sélection des films aussi éclectique que possible,
en commençant le cycle par un grand classique « tardif » puis en le
mettant en perspective par 3 grandes œuvres, chacune transgressant le
genre.



Mardi 4 mars 2008 à 18h30



LA PRISONNIERE DU DESERT de John FORD

(1956 - 2h)

Avec John WAYNE


Mardi 11 mars 2008 à 18h30


LA HORDE SAUVAGE
de Sam PECKINPAH

(1969 - 2h15)

Avec William HOLDEN



Mardi 18 mars 2008 à 18h30

LITTLE BIG MAN de Arthur PENN

(1970 - 2h20)

Avec Dustin HOFFMAN



Mardi 25 mars 2008 à 18h30:

DEAD MAN de Jim JARMUSCH


(1995 - 2h15)

Avec Jonny DEPP





40 ans séparant donc notre premier et notre quatrième film : l’un étant
un sommet du Western par un maître incontesté, l’autre une relecture
décalée à un moment où le genre n’existe plus en tant que telle depuis
plus d’une décennie déjà.

Aussi, par des choix diversifiés de formes et de contenus, de sujets et de traitements, nous espérons de cette façon lever des idées reçues qui peuvent être liées au Western,
à savoir entre autres celle que tous ses films se ressemblent et que
quand on en a vu un, on les a tous vu. Rien n’étant plus faux à nos
yeux, l’évolution du genre témoignant d’une complexité et d’une
multiplicité qui n’ont d’égal que la diversité et les contradictions de
l’Amérique elle-même
.



Ce cycle est proposé en partenariat avec l’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique, que nous remercions chaleureusement pour son concours.

Nous vous rappelons pour finir que comme à notre habitude, chaque long métrage est précédé par un court proposé par L’Agence du Court et du Doc. La sélection de ce mois étant la suivante (dans l’ordre de projection) :


Et on a remonté la pente
(19min, 2007)
de Faouzi Chalbi


Contretemps (11min, 2006)
de Amine Chiboub


Comme un air (9min, 2006)
de Yohann Gloaguen


Le pâtre des étoiles (22min, 2004)
de Mourad Ben Cheikh



Par ailleurs, pendant le mois de mars, deux évènements exceptionnels
viendront émailler notre activité hebdomadaire du mardi, évènements
dont nous vous parlerons plus longuement très bientôt.

Quant au mois de d’avril, il sera consacré à un cycle intitulé : Cinéma abstrait : Paradoxes et plasticités.




El Hamra – 28, rue El Jazira – 1000 Tunis
Tel & Fax : +216 71 320734