La Tunisie va adhérer au protocole additionnel de la Convention de l'Onu ==Source
TUNIS - La Tunisie a lancé le processus d'adhésion au protocole additionnel à la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, a-t-on appris samedi de source officielle à Tunis.
Cette adhésion a été l'objet d'un projet de loi du gouvernement présenté à un conseil dirigé par le président Zine El Abidine Ben Ali et coïncidant avec la célébration du 8 mars, journée mondiale des femmes.
"Le conseil a examiné un projet de loi portant ratification de l'adhésion de la Tunisie au protocole facultatif à la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes", a indiqué l'agence Tape.
"Cette adhésion démontre l'orientation claire de la Tunisie et ses efforts continus en vue de promouvoir davantage le statut de la femme, et de consolider et sauvegarder ses droits", a-t-on ajouté de même source.
La Tunisie est dotée depuis 1956 d'un Code du Statut Personnel (CSP), un arsenal juridique sans égal dans le monde arabo-musulman, qui abolissait déjà la polygamie et la répudiation. Ce code, aux objectifs proches de ceux fixés par la Convention, a été amendé plusieurs fois pour consolider les droits des femmes, notamment en matière de tutelle, de relation dans le couple et de garanties post-divorce.
La persistence de certaines formes de discrimination et l'égalité sans restriction des sexes, y compris en droit de succession, a été le cheval de bataille des milieux féministes et laïques ces deux dernières décennies.
La Tunisie a ratifié la Convention dès 1985, mais à l'instar des pays musulmans, elle avait émis des réserves sur des articles jugés en contradiction avec l'islam, religion d'Etat.
Le Protocole facultatif auquel ce pays va adhérer permet à des individus ou à des groupes de présenter une plainte sur des violations présumées de la Convention et autorise l'Onu à effectuer une enquête sur de telles violations.
L'Association tunisienne des Femmes démocrates (ATFD) s'est associée à la Fédération internationale des droits de l'Homme pour demander à la Tunisie de lever les réserves à la Convention et de ratifier le Protocole additionnel.
Sa présidence, Khajija Cherif, a qualifié la démarche gouvernementale de "positive, mais encore insuffisante". "Nous continuerons de militer pour la levée des réserves qui vident de leur sens la Convention", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Parallèlement, l'Union nationale de la femme tunisienne fêtait le 8 mars sous le signe de la politique, sa présidente Azine Htira appelant le président Zine El Abidine Ben Ali à postuler à un nouveau mandat quinquennal en 2009.
D'après l'article, la Tunisie va se mettre de fait dans la situation où les femmes peuvent demander légalement l'équité face à l'héritage et le droit d'épouser un étranger sans restrictions légales.
Qu'en pensez-vous?? Pourquoi est-ce que le gouvernement ne réforme pas la loi directement??
Par Ghoul
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1 commentaire:
Bof, y en a qui prennent des vessies (malades) pour des lanternes .
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